SOIREE CONCERTS 

Tarif prévente : 12€ / sur place : 15€  > Billetterie

TIF

Toufik alias Tif est un artiste originaire d’Alger vivant à Paris. Ce rappeur mélomane, capable de rapper et de chanter en français comme en arabe, a connu un engouement avec son titre 3iniya (« les yeux ») en 2020.

Le clip tourné à Alger lui a créé une audience en Algérie et en France (+803K vues). Son public était au rendez-vous à son retour en mai 2022 lors de la sortie de son premier projet Houma Sweet Houma (« quartier mon doux quartier »).  Malgré des propositions de grosses industries, Tif a fait le choix de l’indépendance et d’un contrat de distribution chez Warner pour  préparer  ce  premier  EP  afin de  rester  fidèle  à  sa musique. Houma Sweet Houma nous fait voyager entre Alger et Paris par ses paroles touchantes et sa musicalité certaine. L’univers de Tif est identifié et identifiable, sa nostalgie joyeuse et communicative, et ses rythmes mélancoliques et exaltés, comme l’incarne son single Hinata. 

KHTEK

Originaire de la petite ville amazighe de Khemisset, Khtek – « ta sœur » en marocain –, de son vrai nom Houda Abouz, est le nouveau visage du rap marocain. Dans un environnement musical fortement dominé par les hommes, elle est en train de s’imposer comme la patronne du hip-hop de son pays dans le classement 2020 des BBC Women.

Khtek commence à écrire des chansons en 2016 et son rap libre et créatif n’hésite pas à prendre le contre-pied des traditions du Royaume. Ses pairs les plus célébrés lui on fait une place de choix dans leurs titres récents : El Grande Toto, Don Bigg et Draganov pour « Hors Série » ou Tagne et Stormy sur « Fratello » ont, comme ses propres clips « Kick Off », vu plus d’un million de fois sur Youtube, ou « Ftila », affolé les réseaux sociaux. Avec ses tracks au groove soigné et implacable et ses textes poétiques ou sans détours, Khtek affirme son identité amazighe et dénonce les inégalités et les excès d’une société patriarcale trop souvent rétrograde. Elle incarne une nouvelle génération de femmes fortes, libres et engagées.

* En résidence de création pendant un mois dans les studios de l’AMI dans le cadre des Résidences Méditerranée. Ce dispositif initié par l’ IFM-Institut français du Maroc et la Friche la Belle de Mai propose un cadre de recherche et de création sur mesure pour développer la pratique artistique et de (re)découvrir la scène artistique française.

MEHRAK & THAWRA

Mehrak  (Fathi Rahmeh), rappeur et freestyler palestinien, a commencé à rapper en 2008 dans le camp de Yarmouk en Syrie. Il a rencontré Raed Ghoneim (Soot) et ils ont ainsi commencé leur voyage musical.

Le camp a été le premier facteur qui a façonné l’identité intellectuelle et musicale de Mehrak. Il y a produit un certain nombre d’œuvres, mais l’idée de documentation et d’archivage n’était pas une priorité à l’époque. Pour lui, le rap est ce qu’il fait pour préserver sa mémoire, son identité et sa santé psychologique et mentale.Il s’installe à Beyrouth en 2014 où il rencontre les Mousoukh et commence à produire des œuvres communes. Il a enregistré son premier morceau improvisé, « Taff », et a participé à de nombreux spectacles et festivals. En plus de son travail avec les Mousoukh, Mehrak a également produit plusieurs œuvres collaboratives avec d’éminents rappeurs de la région : Jundi Majhul (Syrie), Badr Azem, Bltnm (Palestine) et Synaptik (Jordanie). Il a également participé à deux albums, « Om el Mawjat » de Synaptik et « After Defeat » d’El Rass.

Thawra est une artiste multidisciplinaire syrienne installée à Amsterdam. Elle cherche la guérison à travers l’art, la musique et l’utilise comme une explosion de colère.

Thawra exprime ses fluctuations émotionnelles afin de provoquer, sensibiliser et remettre en question les questions politiques. Elle a commencé à écrire des chansons de rap au début de la pandémie. Depuis, elle expérimente la musique hip hop (trap, drill, spoken words…) et tente d’apprendre et de se perfectionner.